samedi 29 mai 2010

La série de suicides chez Foxconn révèle les fragilités de l'hypercroissance chinoise


Chez Foxconn, sous-traitant d'Apple et de Nokia, les conditions de travail sont particulièrement difficiles.

Ils assemblent les gadgets les plus prisés de la planète, et ont le spleen : la vague de suicides qui touche, à Shenzhen, les petites mains de Foxconn, plus grand sous-traitant électronique du monde et premier fabricant de l'iPhone et de l'iPad d'Apple, a braqué le projecteur sur le malaise caché de l'hyper-croissance chinoise.

"Cet événement pourrait être un tournant pour la transformation du marché du travail, la réforme du permis de résidence et du système de protection des droits du travail", dit Liu Ming, économiste au département de recherche sur l'emploi et la sécurité sociale de l'université de Fudan à Shanghaï. Sa mission est de réfléchir à des alternatives au modèle dominant de "l'atelier du monde", selon lequel les usines exportatrices emploient essentiellement une main-d'oeuvre flottante, constituée de jeunes immigrés de l'intérieur.

Les enjeux sont de taille pour la Chine, qui cherche à rééquilibrer sa croissance vers la consommation : l'impossible intégration des nouvelles générations de migrants dans les villes - les salaires sont trop bas tandis que l'absence de "hukou", le permis de résidence, les prive des avantages sociaux les plus basiques - freine l'urbanisation. "Les nouvelles générations de migrants sont plus sensibles au salaire et à la qualité de vie, explique Liu Ming. Ils sont plus fragiles. Ils aspirent plus que leurs aînés à s'intégrer dans la vie urbaine, mais souffrent de ne pouvoir le faire."

Dans un monde ouvert, où l'étalage de richesses est toujours plus indécent, le désarroi grandit. Depuis le début de l'année, dix employés de Foxconn ont trouvé la mort en se jetant du haut des dortoirs de l'usine de Longhua, dont cinq en mai. Deux tentatives de suicide, dont l'une a abouti, ont eu lieu, mercredi 26 mai, le jour même de la visite du site par Terry Gou, le PDG de Foxconn. Et jeudi, un salarié a tenté de mettre fin à ses jours.

SALLES DE "DÉCOMPRESSION"

Vue de l'intérieur, la vie des ouvriers du géant taïwanais (plus de 300 000 à Longhua) est une course aliénante à l'épargne : leur rêve est toujours de "monter leur propre affaire, faire de l'argent, devenir riche et faire tout ce qu'ils veulent ensuite", constate Liu Zhiyi, reporter du magazine Nanfang Zhoumo, envoyé, grâce à son jeune âge, un mois en sous-marin parmi les ouvriers. Mais "ils taillent sans cesse leurs rêves en pièces, comme un peintre maudit qui ne cesse de déchirer ses croquis, (disant) "si on continue de travailler comme ça, autant cesser de rêver"". Les employés, observe-t-il, sont tous prêts à signer des dérogations pour travailler au-delà de la limite légale de 36 heures supplémentaires par semaine, pour compléter leur salaire de base de 900 yuans (100 euros).

Avec ses rues bordées de boutiques, sa piscine olympique et ses "salles de décompression", le site de Longhua pousse jusqu'à la caricature l'intégration à grande échelle de la main-d'oeuvre. "Notre usine, c'est à la fois une ville et une usine, mais l'unité de base ici, c'est le dortoir et pas la famille", a expliqué candidement au Financial Times, Liu Kun, un porte-parole du groupe à Shenzhen. Dénonçant la "crise grave du mode de croissance de l'atelier du monde" que révèle la tragédie de Foxconn, neuf sociologues chinois de renom ont appelé le gouvernement, dans une lettre ouverte, à "mettre immédiatement fin à ce modèle de développement qui sacrifie la dignité fondamentale des gens". Ils enjoignent les entreprises à "faire un effort de conscience pour améliorer la paie et les droits des travailleurs migrants, afin d'en faire de vrais citoyens de l'entreprise."

Selon Geoffrey Crothall, porte-parole de l'ONG China Labor Bulletin à Hongkong, il faudrait au moins 50 % d'augmentation des salaires de base pour permettre aux ouvriers de vivre dans les villes. La crise chez Foxconn est aussi celle du blocage des revendications salariales dans un système sans syndicat indépendant ni intermédiation. Un nouvel incident le confirme : la paralysie totale des usines chinoises de Honda, à la suite d'une grève des ouvriers de son équipementier à Foshan (Guangdong) déclenchée le 24 mai. C'est la première fois qu'un constructeur automobile est confronté à un débrayage organisé, interdit en Chine. Les ouvriers veulent que les salaires passent de 1 000-1 500 yuans à 2 000-2 500 yuans...

Brice Pedroletti

A Rotterdam, des caméras biométriques repéreront les fraudeurs dans les tramways


Un procédé de reconnaissance biométrique dans un salon technologique au Japon, en octobre 2007

Des tramways de Rotterdam, aux Pays-Bas, vont être équipés d'appareils biométriques capables de détecter les fraudeurs et les fauteurs de trouble. La ville a décrété, il y deux ans, une interdiction de fréquenter ses lignes pour certains usagers. Elle entend passer à l'étape suivante et tester désormais, sur les rames de sa ligne Rotterdam-Sud, des caméras capables de repérer les personnes qui enfreindraient cette interdiction.

Le gouvernement doit approuver, en outre, une demande de la compagnie régionale RET visant à punir d'une amende de 3 800 euros au maximum ou d'une peine de 2 mois de prison, ceux qui, interdits de transport, embarqueraient quand même.

AVERTISSEMENT SILENCIEUX

Pour l'instant, cinq usagers sont frappés d'une interdiction d'emprunter la ligne n°2, rapporte le quotidien NRC Handelsblad. La société va prochainement tester des caméras reliées à un équipement qui analysera des dizaines de points du visage, la distance entre les yeux, la largeur de la mâchoire etc.

Les données seront comparées à celles d'un ordinateur central reprenant les caractéristiques d'usagers turbulents ou qui ne paient pas leur billet. En cas d'infraction constatée, un avertissement silencieux sera envoyé au conducteur.

La société RET, qui gère le réseau, affirme qu'elle ne conservera pas les données enregistrées concernant les autres passagers mais certains politiques entendent obtenir des explications avant le lancement de l'expérience. Une évaluation aura lieu en 2011 et permettra, notamment, de déterminer la marge d'erreur du système. RET affirme qu'elle ne peut utiliser des moyens humains supplémentaires pour assurer la sécurité et estime que ses caméras joueront surtout un rôle préventif.

Le ministre de la justice soutient l'expérience de Rotterdam, à laquelle il entend affecter 100 000 euros.

Jean-Pierre Stroobants

"Le cannibale à l'arbalète" accusé de tuer des prostituées


Un Brtinnanique de 40 ans a été mis en examen, accusé du meurtre de trois prostituées. Deux des corps n'ont pas été retrouvés, laissant craindre que le suspect n'ait mangé les cadavres.

Au tribunal de Bradford (Yorkshire), où il était mis en examen, vendredi 28 mai, pour le meurtre de trois prostituées, Stephen Griffiths s'est lui-même présenté comme "le cannibale à l'arbalète" quand on lui a demandé de décliner son identité. Pour l'heure, on ne sait pas s'il a mangé ses victimes présumées, puisque deux d'entre elles restent portées disparues (Shelley Armitage, 31 ans, depuis un mois, et Susan Rushworth, 43 ans, depuis un an), quand des restes de la troisième (Suzanne Blamires, 36 ans) ont été retrouvés la semaine dernière dans une rivière, non loin de son domicile. Mais la presse britannique, vendredi, faisait état d'un film pris dans le hall d'un immeuble par une caméra de vidéosurveillance, il y a quelques jours, qui montrerait M. Griffiths en train d'attaquer une jeune femme à l'arbalète avant de traîner le corps loin des regards indiscrets. Puis, plus tard, de sortir des sacs poubelle à plusieurs reprises.

A 40 ans, le suspect vivait seul dans ce quartier chaud de Bradford où les prostituées et les dealers en tout genre ont leurs habitudes. Et où Peter Sutcliffe - "l'éventreur du Yorkshire", qui avait tué treize femmes dans les années 1970 - avait sévi. Après des études en psychologie à l'université de Leeds, M. Griffiths préparait depuis six ans un doctorat en criminologie. Il s'intéressait plus particulièrement aux homicides du XIXe siècle, et en particulier aux meurtres en série de Jack l'éventreur, dont l'identité n'a jamais été établie. Comme sujet de thèse, il s'était choisi les techniques d'enquêtes victoriennes comparées aux méthodes d'investigation modernes.

Mais cela ne suffisait manifestement pas à remplir la vie de cet homme en quête de contacts sur Internet. En 2008, il avait passé une petite annonce sur le site de rencontres du Guardian pour trouver l'âme soeur, après un passage en hôpital psychiatrique et quelques dépressions. "Je fais des recherches sur les homicides, expliquait-il, ce qui demande une grande autodiscipline et un réel détachement émotionnel." Sur le réseau social MySpace, il écrivait : "L'humanité n'est pas seulement une condition biologique. C'est aussi un état d'esprit. De ce point de vue, je suis au mieux un pseudo-humain, au pire un démon."

Deux gros lézards

Souvent vêtu d'un manteau en cuir, d'un pantalon et de bottes noirs, Stephen Griffiths n'avait pas lié de relations avec ses voisins, même s'il habitait son studio depuis des années. Ils décrivent aujourd'hui un homme discret et sans histoire, un peu bizarre, avec ses deux gros lézards comme animaux domestiques et ses lunettes de soleil toujours sur le nez.

D'autres prostituées que les trois victimes présumées de M. Griffiths ont disparu ces derniers mois dans le Yorkshire ou, plus largement, le nord de l'Angleterre. La police n'a pour l'heure pas rapproché les différentes affaires, mais elle étudie le dossier.

Virginie Malingre (Londres, correspondante)

Les pays riches augmentent leur contribution à la lutte contre la déforestation

En matière d'environnement, il n'est pas fréquent d'annoncer de bonnes nouvelles, et les engagements financiers dépassent rarement les promesses. Les pays riches ont pourtant annoncé jeudi qu'ils allaient porter à environ 4 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) leurs aides consacrées à la lutte contre la déforestation d'ici 2012, soit 500 millions de dollars de plus que promis au sommet de Copenhague.

Cette somme inclut les 3,5 milliards de dollars promis par six pays – Etats-Unis, Norvège, Japon, Royaume-Uni, France et Australie – à Copenhague en décembre 2009. La Norvège et les Etats-Unis avaient alors mis chacun 1 milliard de dollars sur la table, la France 375 millions, le Japon 500 millions, le Royaume-uni 480 millions et l'Australie 120 millions.

De nouvelles promesses ont été recueillies, notamment en provenance de l'Allemagne (350 millions d'euros) et du Danemark, a annoncé jeudi le premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, à l'occasion d'une conférence internationale sur la déforestation à Oslo.

13 MILLIONS D'HECTARES PAR AN

Selon le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), la déforestation représente 17 % des émissions globales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur du transport. "Ralentir la déforestation et la dégradation des forêts permet les réductions les plus importantes, les plus rapides et les moins chères des émissions mondiales" de gaz à effet de serre, a ajouté le premier ministre.

La lutte contre la déforestation pourrait représenter un tiers des mesures nécessaires d'ici 2020 pour limiter à 2 °C le réchauffement de la planète, selon la Norvège.

Le rythme de la déforestation ralentit. Entre 2000 et 2010, elle a entraîné la perte brute (sans compter le reboisement) de 13 millions d'hectares de forêts par an, contre 16 millions dans les années 1990, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Mais sur la décennie, les pertes annuelles nettes (en tenant compte du reboisement) à l'échelle mondiale restent équivalentes à un territoire de la taille du Costa Rica (soit 5 100 000 ha), selon le FAO.

Le Monde

lundi 24 mai 2010

Copernic inhumé en Pologne, 467 ans après sa mort







Nicolas Copernic (1473-1543) est l'auteur de la théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l'Univers (héliocentrisme).




L'astronome Nicolas Copernic dont les restes ont été identifiés récemment, a été enterré à nouveau, samedi 22 mai, à la cathédrale de Frombork dans le nord de la Pologne, au lendemain du 467e anniversaire de sa mort.

Lors d'une cérémonie religieuse, le cercueil de Copernic a été à nouveau enfoui sous le sol de la cathédrale construite au XIVe siècle, au pied d'une tombe neuve en granit noire frappée d'une représentation d'un modèle du système solaire. Copernic élabora la théorie héliocentrique, qui fait état du double mouvement des planètes, sur elles-mêmes et autour du Soleil.



Dans un discours, l'archevêque Jozef Zycinski a déploré les "excès de zèle de défenseurs autoproclamés de l'Eglise". Il a rappelé, dans ce contexte, la condamnation en 1616 par le pape Paul V de l'œuvre de l'astronome, considérée à l'époque comme contraire aux Ecritures. Copernic et ses disciples ont été depuis réhabilités par le Vatican.

Le grand astronome, mathématicien, économiste, médecin et chanoine à Frombork fut enterré dans la cathédrale en 1543, l'année de sa mort, mais aucune indication du lieu exact de son inhumation n'a été laissé. Il est mort peu connu dans son pays et son enterrement anonyme n'était pas lié à des accusations d'hérésie. De fait, son principal traité De la révolution des sphères célestes" a été publié à la fin de sa vie et il a seulement reçu copie de l'ouvrage le jour de sa mort.

Depuis deux siècles, des chercheurs polonais, français et allemands ont en vain tenté d'identifier sa tombe. En 2005, l'archéologue Jerzy Gassowski, professeur à l'Institut d'anthropologie et d'archéologie de Pultusk, a réussi à le faire et a conduit à l'identification des restes du savant, en coopération avec des chercheurs suédois d'Uppsala. L'ADN des dents et des os correspondait avec celui de cheveux retrouvés dans l'un de ses livres, ce qui a conduit les scientifiques à en conclure que, selon toute probabilité, ils avaient finalement retrouvé la dépouille de Nicolas Copernic. (Lire : La tombe de Copernic identifiée grâce à son ADN)

La découverte du crâne de l'astronome a permis de reconstituer virtuellement le visage de l'homme mort à 70 ans, dont l'oeuvre fut à l'origine du bouleversement scientifique du XVIIe siècle.

Une représentation de profil de Nicolas Copernic.

Cette cérémonie intervient quelque 18 ans après la réhabilitation de l'astronome italien Galilée par le Vatican. Ce dernier avait été persécuté durant l'Inquisition pour avoir développé la révolution copernicienne.

Pour en savoir plus :

L'héliocentisme, des savants, une controverse, sur le site de la Cité des Sciences

Le Monde

Au Zimbabwe, la vente très critiquée d'une arche de Noé à la Corée du Nord


Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, le 16 novembre 2009.

Un couple d'éléphants, mais aussi de zèbres, de girafes, de chacals, de singes cercopithèques, de hyènes tachetées, de phacochères et même de poissons-chats : c'est une véritable arche de Noé que le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a décidé de vendre à la Corée du Nord. Prévu en juin, le transfert de ces animaux jusqu'à Pyongyang devrait se faire par avion. Une perspective qui inquiète les organisations de défense de la nature, tout comme le sort qui sera réservé aux nouveaux venus dans le zoo coréen chargé de les accueillir.

"Nous avons reçu une demande de la Corée du Nord et je tiens à souligner que le Zimbabwe est autorisé à exporter (ses animaux) dans le monde entier", a déclaré le directeur des parcs nationaux, Vitalis Chadenga, le 19 mai, à Harare. Indiquant que les bêtes, actuellement en quarantaine, avaient été prélevées "sur les populations en surnombre" du parc national Hwange, il a précisé que les experts vétérinaires envoyés en Corée du Nord avaient été satisfaits des conditions de détention observées, et que ce pays avait "les capacités pour bien s'occuper de ces animaux".

"UNE MESURE TRÈS CRUELLE"

Ce n'est pas l'opinion de la Zimbabwe Conservation Task Force, qui craint que la qualité des soins à Pyongyang ne réponde pas aux normes internationales. D'autant que le climat de la Corée du Nord ne semble guère adapté aux conditions de vie naturelles des animaux en partance.
"Les arracher à la liberté et à la chaleur du bush pour les condamner à la captivité dans un pays aux hivers rigoureux, c'est une mesure très cruelle", estime le président de cette association, Johnny Rodrigues, qui redoute que les animaux ne survivent pas à l'aventure. Dans les années 1980, déjà, deux rhinocéros avaient été envoyés d'Harare à Pyongyang : ils étaient morts quelques mois après leur arrivée.

Le principal dommage, estime M. Rodrigues, provient du stress subi par les animaux pendant leur capture et leur voyage vers l'Asie. Notamment par les deux éléphanteaux : le couple le plus précieux de ce bestiaire (ils ont été vendus 79 500 euros chacun), mais aussi le plus fragile.
"Ces jeunes éléphants sont âgés de 18 mois, et devraient normalement téter leur mère jusqu'à l'âge de 4 ans. Les en séparer si petits peut avoir de graves conséquences sur leur développement", note l'association britannique Born Free Foundation, selon laquelle le parc national Hwange s'est souvent fait remarquer, par le passé, pour la mauvaise gestion de ses animaux.

Au pouvoir depuis trente ans, Robert Mugabe entretient de longue date de bonnes relations avec la Corée du Nord. Pyongyang avait notamment entraîné la cinquième brigade de l'armée zimbabwéenne, qui avait sévèrement réprimé, au début des années 1980, le mouvement dissident de l'ethnie Ndébélé.

Catherine Vincent

samedi 15 mai 2010

Plus de la moitié des utilisateurs de Facebook mettent en danger leur vie privée


Consumer Reports, l’équivalent américain de 60 millions de consommateurs, vient de sor­tir son rap­port annuel sur l’internet.

La rap­port exa­mine en détail
Facebook et Twitter, deux des réseaux sociaux les plus uti­li­sés aujourd’hui.

Il en ressort que plus de la moi­tié (52%) des uti­li­sa­teurs de réseaux sociaux y publient des infor­ma­tions pouvant mettre en dan­ger leur vie privée.

On note , l’utilisation de mots de passe trop simples et aucun réglage de confi­den­tia­lité. D’autres erreurs fréquentes , men­tion­ner le fait d’être absent de son domi­cile ou la publi­ca­tion de sa date de nais­sance …

Consumer Reports donne alors la liste des comportements à risque à éviter :
-uti­li­ser un mot de passe trop simple
-affi­cher sa date de nais­sance complète
-négli­ger de régler ses para­mètres de confidentialité
-affi­cher le nom de ses enfants
-men­tion­ner le fait de s’absenter de son domicile
-per­mettre à un moteur de recherche de vous trouver
-lais­ser les plus jeunes uti­li­ser Facebook sans la super­vi­sion d’un adulte


Par ailleurs, ce rapport montre que les internautes sont incohérents dans leur comportement.
En effet , 73% des adultes uti­li­sant Facebook affirment le faire pour par­ta­ger des conte­nus avec leurs amis, mais seuls 42% disent avoir réglé leurs para­mètres de confidentialité !

Parmi tous les chiffres issus du rap­port, on trouve quelques don­nées inté­res­santes :

73% ne par­tagent leurs conte­nus qu’avec des amis
42% on réglé leurs para­mètres de confidentialité
22% ont réglé de façon fine les don­nées per­son­nelles auxquelles les appli­ca­tions Facebook pou­vaient accéder
18% ont réglé la façon dont un moteur de recherche pou­vait accé­der à leur profil
11% ne par­tagent leurs conte­nus qu’avec leurs amis et les amis de leurs amis
10% ont altéré cer­taines infor­ma­tions pour pro­té­ger leur identité

En ce qui concerne les appli­ca­tions Facebook

39% des uti­li­sa­teurs inter­ro­gés disent uti­li­ser des appli­ca­tions Facebook
10% des uti­li­sa­teurs Facebook sont confiant dans le fait d’être en sécurité
27% pensent que cer­taines appli­ca­tions sont plus sures que d’autres
28% pensent que toutes les appli­ca­tions Facebook repré­sentent un pro­blème de sécu­rité potentiel
35% n’ont jamais réflé­chi aux pro­blèmes de sécu­rité posé par les appli­ca­tions Facebook

Protection de la vie pri­vée sur Twitter

34% des uti­li­sa­teurs de Twitter inter­ro­gés affirment que leurs Tweet ne sont visibles que de leurs fol­lo­wers (alors que seuls 8% des pro­fils Twitter sont pri­vés)
27% disent regar­der le pro­fil de nou­veaux fol­lo­wers qu’ils ne connaissent pas personnellement
24% disent bloquer tout nou­veau fol­lo­wer qu’ils ne connaissent pas
12% disent recher­cher des infor­ma­tions sur leurs nou­veaux fol­lo­wers sur Google ou d’autres moteurs de recherche
5% demandent l’avis d’un tiers à pro­pos de nou­veaux fol­lo­wers qu’ils ne connaissent pas
On peut quand même se poser des questions …
Et vous, quel est votre comportement sur ces réseaux sociaux ?

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Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter ? Ecrivez à web@lepost.fr avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post.
(Sources: Consumer Reports, ReadWriteWeb)

Au Japon, on a le caractère dans le sang

Quand le biologiste américain d'origine autrichienne Kark Landsteiner a déterminé, en 1909, les groupes sanguins, il n'imaginait certainement pas que, un siècle plus tard, des Japonais décideraient d'un mariage ou d'une rupture, d'une embauche ou d'un licenciement, voire d'une amitié, en fonction de cette classification en A, B, AB et O.

Tentés par les catégorisations faciles dans une société plutôt homogène, beaucoup vivent dans l'idée que chaque groupe sanguin - ketsueki-gata, en japonais - détermine des comportements. Un sang de type A donnerait une personnalité sérieuse, prudente et sensible. Le type B favoriserait l'individualisme et la créativité, le AB la réflexion rationnelle et la sociabilité. Quant au type O, il serait du genre à donner de l'ambition et conférer une certaine suffisance.

A l'origine de ces croyances, des études réalisées dans les années 1920 et 1930, le summum étant atteint avec les articles aux relents eugénistes rédigés en 1927 par le scientifique Takeji Furukawa sur le thème : "Etude des tempéraments selon les groupes sanguins." Le chercheur tentait notamment d'expliquer la prétendue docilité du peuple aïnou (de l'île d'Hokkaido, dans le nord de l'Archipel) et l'esprit supposé rebelle des habitants de Formose (aujourd'hui Taïwan). Ses écrits ont même convaincu des fonctionnaires du ministère des affaires étrangères qu'un bon diplomate devait avoir un sang de type O.

Pour choisir un employé ou un conjoint

Oubliée après la guerre, la question du ketsueki-gata devait resurgir et se populariser, dans les années 1970, avec la publication, en 1971, de Comprendre les affinités selon le groupe sanguin, ouvrage de l'avocat Masahiko Nomi, inspiré des travaux de Takeji Furukawa.

Depuis, et malgré les critiques de la communauté scientifique, qui conteste l'idée d'un lien entre groupe sanguin et comportement, la classification occupe une place aussi importante que les traditionnels horoscopes à la télévision ou dans les magazines féminins. "La question revenait souvent dans les discussions avec les amies de l'université, se souvient une jeune femme. Certaines prenaient cela comme un jeu, d'autres y croyaient et y croient encore très fort."

De fait, il n'est pas rare de se voir demander à quel groupe sanguin l'on appartient. Le phénomène a déjà poussé des écoles maternelles à répartir les enfants selon leur groupe sanguin. Des entreprises ont utilisé cette classification pour leur recrutement. Il y a même un mot, bura-hara, pour qualifier le harcèlement lié aux groupes sanguins. Et, sans surprise, il y a des agences matrimoniales qui les utilisent pour établir des affinités.

La tendance semble installée. Les ouvrages sur le sujet se vendent toujours bien et même les personnages des jeux vidéo les plus populaires, comme Final Fantasy, ont désormais des caractères définis par leur groupe sanguin.

Philippe Mesmer (à Tokyo)

UN CACTUS POUR RENDRE L’EAU POTABLE

Il s’appelle Opuntia Ficus Indica (connu sous le nom de figuier de barbarie) et il pourrait résoudre les problèmes d’eau potable dans le Tiers-Monde ! C’est du moins la conviction de chercheurs américains et mexicains.

Petit rappel de l’enjeu : aujourd’hui deux milliards de personnes souffrent d’un manque d’accès à l’eau potable, qui cause nombre de maladies et de décès dans les pays en voie de développement. En cause, des structures d’assainissement trop chères à construire et -surtout- à entretenir. Alors, si on laissait travailler la nature ?

Le figuier de barbarie, originaire du Mexique, avait déjà pas mal d’utilisations traditionnelles là-bas. C’est un cactus qui pique, il fait donc une bonne clôture pour protéger le bétail. Il est comestible, de ses racines jusqu’à ses fruits (notamment en confitures). Son mucilage (la pâte que l’on peut en extraire) était aussi utilisé pour faire de la teinture, du répulsif anti-moustique, du ciment et… pour purifier l’eau.

Un cactus miracle et pas cher

c’est en ébouillantant le cactus que l’on obtient le précieux “mucilage

C’est donc ce dernier usage traditionnel que nos chercheurs de l’USF (University of South Florida) voudraient utiliser à grande échelle. Concrètement, cette substance, d’une consistance proche de la gomme, est issue des tiges du figuier de barbarie. Vous en jetez dans une grande cuve d’eau pleine de bactéries indésirables.

Elle va alors y agglomérer ces bactéries entre elles, les “sédimenter”. Du coup, toutes ces impuretés vont tomber d’elles-mêmes au fond de la cuve, y laissant une eau purifiée de 97 à 98% de ses cochonneries dangereuses pour la santé. Les expériences ont ainsi vues éliminer des traces d’arsenic, de cadmium, de chromium ou de selenium.

Bonne nouvelle : ce cactus magique peut se cultiver facilement partout où il fait chaud, en l’occurrence en Amérique Latine, en Afrique ou au Moyen-Orient, où ses vertus purificatrices pourraient faire beaucoup de bien à la santé. Naturellement et pour pas cher !

Michael Jackson : Regardez, ses enfants se lancent dans le rap et le cinéma !


Les enfants du King of Pop Michael Jackson, qui nous a quittés le 25 juin 2009, vont mieux.

Et comme tous les enfants de leur âge, ils découvrent les joies d'Internet et n'hésitent pas à se filmer, via leur webcam, et même à se mettre en scène.

Les enfants les plus connus du monde, qui ont ému le monde l'an dernier lors de l'hommage poignant à leur père, aiment ainsi s'amuser en se filmant grâce à leur ordinateur et ensuite poster le résultat sur la toile. Un résultat à la fois surprenant et amusant !
Paris, jeune fille de 12 ans, un peu garçon manqué, s'est mis en tête de rapper... Son père faisait de la pop, et elle veut faire du rap ! Consciente que ce n'est pas si facile, elle s'est contentée d'un play-back face caméra sur la musique et le flow d'un autre. Et c'est mine de rien, un bon play-back, avec la gestuelle de rappeur et tout le reste !

Quant à Prince Michael II, surnommé Blanket, petit bonhomme de 8 ans aux cheveux longs, c'est la comédie qu'il préfère. Il a posté récemment sur le net une vidéo de lui en train de jouer un remake de Star Wars. Très sérieux, il prend la voix d'un méchant et mime un sabre laser, avant de découper en morceaux un autre garçon, sans doute son cousin...

Et que nous réserve Prince, l'aîné âgé de 13 ans ?

Purepeople.com

"Benda Bilili" et "Le Nom des gens" : un groupe congolais et Lionel Jospin, étoiles invitées

Une scène du film documentaire français de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, "Benda Bilili", présenté en ouverture de la Semaine de la critique 2010.

Pour animer la soirée d'ouverture d'une section parallèle du Festival de Cannes, quel "ambianceur" choisir ? Un groupe de musiciens de rue congolais ou un ancien premier ministre "austère qui se marre" ? La Quinzaine des réalisateurs a choisi la première option en présentant Benda Bilili, un documentaire qui raconte l'accession d'un collectif de Kinshasa au marché international de la musique. La Semaine de la critique a préféré Lionel Jospin, qui fait une apparition (presque) surprise dans Le Nom des gens, comédie de mœurs de Michel Leclerc.

C'est que le cinéma ne suffit pas toujours, si l'on veut donner un peu d'éclat à la fête. Les deux sections proposent cette année une programmation faite de premiers films, réalisés avec de petits moyens par des inconnus. Ce n'est pas un choix pour la Semaine, qui est dédiée aux premiers et deuxièmes longs métrages, mais c'en est un pour la Quinzaine, qui a souvent invité des cinéastes chevronnés, comme Francis Ford Coppola l'an passé.
Comme les sections parallèles n'ont pas les moyens d'attirer les quelques stars de cinéma encore en activité, il leur faut recourir à des stratégies alternatives, quitte à s'éloigner de l'orthodoxie cinématographique.

La saga de Staff Benda Bilili fait plaisir à voir. Elle a trouvé sa conclusion provisoire dans la soirée du jeudi 13 mai. Les musiciens que l'on avait vus en loques dans les premières séquences du film, vivant dans des conditions de précarité épouvantables, étaient vêtus comme de vrais sapeurs et faisaient danser le gratin du cinéma d'auteur à la fête de la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes.
Ce sont les réalisateurs de Benda Bilili qui ont écrit cette histoire, cinq ans durant. Tout en filmant la vie quotidienne de ces musiciens, pour la plupart rendus paraplégiques par la poliomyélite, Renaud Barret et Florent de la Tullaye leur ont apporté progressivement les moyens matériels nécessaires à la réalisation de maquettes de chansons, puis d'un disque et à l'organisation d'une tournée européenne.

Benda Bilili a cette qualité propre aux documentaires au long cours qui font voir le passage du temps, les enfants qui grandissent (le Staff Benda Bilili est entouré de gamins des rues), les rides qui se creusent. Les réalisateurs ne cachent pas non plus la réalité infernale à laquelle leurs protégés ont échappé. Par moments, des éclats de l'état de guerre perpétuelle qui règne dans les rues de Kinshasa traversent l'atmosphère euphorique. C'est quand même celle-ci qui finit par l'emporter, comme en témoignait l'extrême enthousiasme du public dans la salle souterraine qui accueille les projections de la Quinzaine.

Lionel Jospin avec l'actrice Sara Forestier et le réalisateur du "Nom des gens", Michel Leclerc, sur le plateau du "Grand Journal" au 63e Festival de Cannes, le 13 mai 2010.

Celles de la Semaine de la critique ont lieu au niveau de la mer, dans une salle qui donne presque sur la Croisette. Les organisateurs, en l'occurrence le Syndicat français de la critique, espéraient présenter le film d'ouverture, Le Nom des gens, comme si de rien n'était, avec son réalisateur et ses acteurs, Sara Forestier et Zinedine Soualem. A la fin, les spectateurs auraient découvert que Lionel Jospin y fait une apparition.

Baya (Sara Forestier), l'héroïne, fait à son compagnon Arthur Martin (Jacques Gamblin), jospiniste convaincu, la surprise d'amener son idole prendre un verre à la maison. Celui-ci explique qu'il est venu parce qu'"un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin sur l'île de Ré". La salle aurait alors fait un triomphe à l'invité inattendu. Mais s'il est un lieu où il est impossible de garder un secret…

Le matin même, Le Figaro consacrait un article à l'excursion cannoise de l'ancien premier ministre et quelques minutes avant la projection, celui-ci répondait aux questions de Michel Denisot sur le plateau de Canal+, juste de l'autre côté de la Croisette. Si bien que nul n'ignorait sa présence dans le film, que toutes les caméras étaient braquées sur lui, dédaignant superbement les acteurs présents. A son arrivée, Lionel Jospin a expliqué à France 2 qu'il n'aurait pas voulu que sa présence dans le film "détourne l'attention".

C'était un peu raté, comme si l'on ne s'était intéressé qu'au manitou de la communication Marshall McLuhan (qui réglait en personne une discussion entre Alvin Singer et Annie Hall dans le film de Woody Allen) lors de la première d'Annie Hall.

Non que Le Nom des gens se hisse à de telles hauteurs comiques, mais l'apparition de Lionel Jospin ne doit pas détourner tout à fait l'attention de la drôlerie gentiment provocante du film.
Benda Bilili, documentaire français de Renaud Barret et Florent de La Tullaye. (1 h 24.)
Benda Bilili, documentaire français de Renaud Barret et Florent de La Tullaye. (1 h 24.)
Le Nom des gens, film français de Michel Leclerc avec Jacques Gamblin, Sara Forestier. (1 h 40.)

Thomas Sotinel

jeudi 13 mai 2010

La liste noire des compagnies aériennes


La Commission européenne des transports a mis à jour le 30 mars la liste noire des compagnies aériennes qui font l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’UE. Y figurent les compagnies dont les niveaux de sécurité sont jugées en dessous des normes fixées par l’Union, qui peut se targuer d’avoir un espace aérien parmi les plus sûrs du monde. Toutes les compagnies aériennes du Soudan et des Philippines ont été ajoutées à la liste, qui comporte 278 noms de compagnies aériennes.

La plupart des compagnies de la liste ne volent pas en Europe, on pourrait donc penser qu'il n’y a que très peu de risques de les emprunter. Certes oui, mais si vous devez utiliser des vols intérieurs dans des pays hors de l’UE, alors il est bon de se procurer cette liste. (En vérifiant bien que vous disposez de la dernière version. Voir le lien du site de la commission européenne des transports.)

Quelles compagnies éviter ?

La dernière version de la liste noire comporte notamment toutes les compagnies du Soudan et des Philippines, ainsi que Iran air, qui est autorisée à opérer des vols vers l'Europe uniquement avec des aéronefs spécifiés par la Comission Européenne. Les compagnies Djibouti Airlines et 6 compagnies du Swaziland ont été enlevées de la liste. Au total, 278 compagnies de 17 pays sont interdites de vols vers l'Union Européenne.

Comme dit précédemment, celles qui volent dans les pays de l’UE sont jugées sûres, mais il se peut qu’une compagnie soit mise sur la liste à chaque mise à jour, d’où l’intérêt de regarder régulièrement sur le site de la commission. De même, une compagnie peut avoir amélioré ses niveaux de sécurité et être supprimée de la liste noire.
En général, les compagnies nationales (Air France, Lufthansa, Iberia, British Airways, TAP et consort) ainsi que les plus grandes compagnies américaines ou asiatiques avec pignon sur rue sont recommandées, mais les low-cost qui transportent un nombre croissant de voyageurs sont également astreintes à des normes de sécurités draconiennes et fournissent le même niveau de sécurité que les compagnies plus chères. Bas prix, oui, mais pas sans sécurité optimale !

Royal Nepal Airlines, la sécurité par le sacrifice de chèvres

Les dirigeants de cette ompagnie ne figurant pas sur la liste ont, selon le Point.fr, "sacrifié deux chèvres à Akash Bhairal, dieu hindou du ciel, pour conjurer les avaries techniques de ses Boeing. " Le site précise également que des "vols Nepal Airlines, qui desservent ,entre autres, Dubaï et Hong Kong, avaient connu cet été des pannes moteur et des défaillances de pressurisation."

Un site qui recense tous les accidents aériens

Le site crash-aerien.com recense plus de 10 000 accidents d’avion survenus depuis 1943. Vous pouvez rechercher les crashes par année, pays ou continent, et bien sûr, par compagnie aérienne. Mais est-ce bien raisonnable, si l’on est déjà angoissé, de s’adonner à ce genre de recherche ?
Pour ceux qui ont vraiment des doutes sur la sécurité dans les transports aériens, alors il ne reste plus qu’une solution : adopter la « green attitude » et opter plutôt pour le train ou le cargo. Avec un double avantage : pollution et angoisses réduites !

M.J.M

Les belles femmes seraient mauvaises pour la santé


Valence, Espagne – Selon des chercheurs, rencontrer de jolies femmes pourrait être dangereux pour la santé des hommes.

Selon une recherche de l’université de Valence, passer plus de cinq minutes avec une femme très attirante serait capable d’augmenter le niveau de cortisol, l’hormone du stress, dans le corps d'un homme. Le cortisol est une hormone produite par le corps qui augmente lors de situations psychologiques stressantes. Des recherches avaient également lié le cortisol aux problèmes cardiaques.

Les chercheurs avaient demandé à 84 étudiants hommes de résoudre un sudoku dans une pièce où se trouvaient deux étrangers, un homme et une femme. Les recherches ont montré que lorsque la femme quittait la pièce le niveau de stress n’augmentait pas mais qu'au contraire si elle restait seule, le niveau de cortisol augmentait. Selon les scientifiques, la pensée chez ces hommes qu'ils ne seraient pas assez bien pour une jolie femme augmente leur niveau de stress et donc de cortisol. Le cortisol peut être lié à un niveau très élevé à des problèmes de diabète, d’hypertension, de cœur, et également d’impuissance.
Zigonet

dimanche 9 mai 2010

Le diamant embarrassant de Naomi Campbell


La top model Naomi Campbell lors de la montée des marches à Cannes, le 21 mai 2008.

On connaît la Naomi Campbell habituée des podiums ou des pages people sur la vie des stars. Quelques dérapages plus loin - contre des photographes ou une de ses employées -, on a également lu son nom à la rubrique des condamnés. Mais rien ne disait qu'on allait la retrouver - peut-être - à la barre du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL). Rien, si ce n'est une sombre histoire de diamant, offert par l'ancien président du Liberia Charles Taylor et qui intéresse au plus au point le procureur chargé du procès de l'ancien chef de l'Etat.

L'association des deux personnages est incongrue. Car s'il est une chronique que Charles Taylor a défrayée, ce n'est pas celle des potins mondains. L'homme est accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre pour le soutien qu'il aurait apporté aux rebelles de la Sierra Leone, voisine du Liberia. La guerre civile sierra-léonaise (1991-2002) a fait près de 200 000 morts et des milliers d'handicapés. Inculpé en 2003, arrêté en 2006, Charles Taylor est depuis trois ans en procès à La Haye, aux Pays-Bas.

Que vient donc faire le top-modèle britannique dans ces massacres ? En août 2009, le substitut du procureur du TSSL, Nicholas Koumjian, a recueilli la déposition d'une autre star : Mia Farrow. Selon l'actrice américaine, Charles Taylor aurait offert un "gros diamant brut" à Naomi Campbell. La scène se déroule en 1997 à la résidence de Nelson Mandela, en Afrique du Sud. Parmi les hôtes de la réception figurent les deux actrices, le musicien Quincy Jones et Charles Taylor, alors président du Liberia. "Au petit déjeuner", Naomi Campbell aurait confié à Mia Farrow que "des hommes de Taylor se sont présentés à la porte de sa chambre", au milieu de la nuit, pour lui offrir, en son nom, un diamant brut.

L'histoire aurait pu n'être qu'anecdotique. Mais pour le procureur, le cadeau est autrement révélateur. Car l'Afrique du Sud n'est, pour Charles Taylor, qu'une étape au cours d'un voyage qui l'emmène en Libye, au Burkina Faso et au Nigeria. En Afrique du Sud, il aurait rencontré l'homme d'affaires et trafiquant Nico Shefer. De retour à Monrovia, un chargement d'armes l'attendait, livré à Magburaka, en Sierra Leone. Charles Taylor nie avoir armé des rebelles sierra-léonais ou avoir payé ses fournisseurs avec des "diamants de sang" recueillis par ces mêmes rebelles.

Pour le procureur, le "diamant de Naomi" démontre que Charles Taylor transportait dans ses bagages les précieux minerais. A ce titre, il pourrait demander aux juges de citer Naomi Campbell à comparaître. Le procureur pourrait cependant buter sur un point de procédure : il a déjà appelé 91 témoins et terminé la présentation de ses preuves. La parole est désormais à la défense. Interrogée par ABC News en février, la star avait nié avoir reçu une pierre précieuse. Puis dans un de ces mouvements d'humeur qui lui est coutumier, elle avait renversé l'une des caméras de la chaîne américaine.

Stéphanie Maupas (à La Haye)

samedi 8 mai 2010

Inde: il n'aurait ni mangé ni bu depuis 70 ans


Difficile à croire. Pourtant, Prahlad Jani, un Indien de 82 ans affirme ne pas manger ni boire depuis 70 ans. Selon lui, il vivrait grâce à sa force spirituelle et affirme être soutenu par une divinité.

Il est actuellement en observation dans un hôpital, à Ahmedabad, dans le Gurjarat, relate le Telegraph. Depuis six jours, il n'a pas mangé ou bu et les médecins observent les conséquences sur son corps. Pour le moment, il n'y aurait aucun signe de déshydratation ou de manque d'alimentation. Une vidéo le montre en forme, sans signe de léthargie.

Si un médecin indien le soutient, évoquant des capacités surnaturelles, d'autres n'hésitent pas à dénoncer une fraude.

«Si ses affirmations sont vérifiées, cela va bouleverser la médecine»
Prahlad Jani avait déjà été examiné par un médecin, le docteur Sudhir Shah, en 2003, pendant dix jours. A cette époque, des doutes avaient été évoqués, car il avait perdu un peu de poids après les dix jours sans nourriture.

Malgré ces doutes, l'organisation indienne de recherche et de développement de la défense suit l'homme de près, espérant qu'il puisse enseigner aux soldats sa méthode pour survivre plus longtemps sans nourriture ou sans eau.

«Si ses affirmations sont vérifiées, cela va bouleverser la médecine», affirme le docteur G. Illavazhagan au Telegraph. Prahlad Jani doit encore être observé pendant 15 jours.
Si les Hindous ont l'habitude de jeûner, parfois pendant huit jours, sans aucune conséquence, il est communément admis qu'un être humain ne peut pas survivre en moyenne plus de 50 jours sans nourriture, et pas plus de 72 heures sans eau.

Un appareil qui retranscrit du texte en braille consacré au Concours Lépine


A partir de tout document écrit le boîtier à lecture optique retranscrit un texte en braille pour les aveugles et mal voyants, grâce à des picots qui surgissent au fur et à mesure de la lecture. Il est également doté d'une fonction audio pour transformer le texte en son.

Le Top-braille, un appareil de poche permettant la lecture instantanée en braille ou en vocal de n'importe quel texte imprimé, a remporté à l'unanimité le Concours Lépine 2010. A partir de tout document écrit, un livre, une revue ou une notice de médicaments, le boîtier à lecture optique retranscrit un texte en braille pour les aveugles et mal voyants, grâce à des picots qui surgissent au fur et à mesure de la lecture. Il est également doté d'une fonction audio pour transformer le texte en son.

L'innovation de Raoul Parienti a été choisie à l'unanimité par les 47 membres du jury. M. Parienti, ancien professeur de mathématiques et ingénieur de formation, s'est dit "ravi et même émerveillé par la prestigieuse récompense". "Nous allons pouvoir dire aux aveugles et mal voyants qu'ils ont un produit qui peut leur simplifier la vie", a déclaré le lauréat qui espère voir le prix de vente (1680 euros) de son invention baisser considérablement pour le rendre accessible au plus grand nombre. "Nous n'avons vendu que 150 appareils [via sa société Vision SAS], c'est très peu au regard des 100 000 mal voyants et aux 250 000 très mal voyants en France", a-t-il encore souligné.

M. Parienti, qui enseigne actu6ellement l'art de l'innovation et de la créativité à l'université de Nice Sofia-Antipolis, a estimé que ce concours allait permettre de communiquer plus largement sur son innovation. "Je pensais à cet appareil depuis de nombreuses années parce que ma soeur malvoyante n'avait de cesse de demander l'utilité d'apprendre le braille alors que très peu de documents sont écrits en braille", avait-il confié, peu avant la remise des prix. Ce sont dix années de recherche et développement et 1,5 million d'euros qui ont été investis dans ce projet, a-t-il encore expliqué. "Je suis l'inventeur, le créateur, j'ai dirigé les développements mais c'est le travail de toute une équipe — une dizaine de personnes — qui a permis cette réussite technique", a-t-il ajouté.

L'appareil lit actuellement des textes en sept langues : français, anglais, espagnol, italien, allemand, portugais et néerlandais, car le premier donateur est hollandais. Mais son concepteur aimerait bien le décliner dans toutes les langues, pourquoi pas en hiéroglyphes ou en chinois."C'est un problème de budget et de temps : on estime à 300 000 euros le développement pour l'arabe par exemple. Nous attendons des investisseurs ou des sponsors pour le développer", dit-il.

Le concours Lépine est une nouvelle consécration pour Raoul Parienti, consacré comme meilleur inventeur européen l'an dernier. En 2007, il avait été élu ingénieur de l'année sous l'égide du président de la République. Le deuxième prix a été attribué à Joseph-Antoine Paoli, inventeur de l'hydro-force dans le domaine de la réduction de la consommation d'énergie.Cet appareil, placé sur une conduite d'eau, adapte, selon les besoins, le débit et la pression. Plus de 500 inventions ont été présentées lors de cette 109e édition du célèbre concours qui a vu naître le stylo à bille, le fer à repasser à vapeur, le four électrique ou encore le coeur artificiel.

Le Monde

Les adresses Internet désormais disponibles en arabe


Le site du ministère des communications égyptien.

Des adresses Internet totalement écrites en caractères arabes… Pour la première fois depuis sa création en 1998, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), a rendu possible, jeudi 6 mai, l'écriture des adresses URL avec des alphabets non latins. Une mesure "historique", selon les termes employés par l'organisme américain, qui gère les noms de domaine Internet à l'échelle mondiale.

L'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont les premiers pays à pouvoir utiliser les domaines géographiques – à l'image du ".fr" – en langue arabe. Jusqu'à présent, l'adresse Internet pouvait être écrite en arabe, mais ce n'était pas le cas du suffixe géographique en fin d'adresse.

L'un des premiers sites à bénéficier de cette mesure est celui du ministère des communications égyptien. "Maintenant commence le plus difficile du travail. Les pays doivent désormais lancer les processus pour permettre l'accès au plus grand nombre de leurs habitants, au jour le jour" à ces services, souligne l'Icann sur son blog.

VERS UNE "BALKANISATION" DU WEB ?

Inscrits dans le serveur racine du réseau, les nouveaux suffixes n'apparaissent toutefois pas toujours de manière convenable et dans la langue originale, dans certains navigateurs.
L'ouverture des adresses Internet aux langues non latines, lancée par l'organe américain en juin 2008, devrait également bénéficier prochainement à d'autres langues, comme le cyrillique ou l'hébreu. Au total, une vingtaine de pays ont déposé des demandes auprès de l'Icann.

Avec cette initiative, l'Icann entend lutter contre la "balkanisation" du Web. Mais en réalité, la Chine, qui compte désormais 400 millions d'internautes, propose déjà des systèmes "alternatifs" qui contournent le système de l'Icann et permettent d'écrire les adresses en chinois.

Le Monde.fr

Des islamistes égyptiens veulent interdire "Les Mille et Une Nuits"


Les syndicats d'écrivains égyptiens ne veulent pas s'en laisser conter. Après avoir assisté, médusés, à la plainte d'un groupe d'avocats demandant l'interdiction d'une réédition des Mille et Une Nuits, les écrivains égyptiens entendent désormais porter plainte pour position "contre le patrimoine". "Il est temps pour nous de passer de la position de défense à la position d'attaque", explique Mohammed Salmawy, responsable du syndicat des écrivains.

Cette nouvelle édition des Mille et Une Nuits a été publiée par un organisme gouvernemental qui s'était déjà attiré des critiques par le passé pour d'autres ouvrages. En 2003, le chef de l'organisme avait été renvoyé par le ministre de la culture Farouk Hosni pour la publication de trois romans considérés comme obscènes par les islamistes.

Chef-d'œuvre de la littérature arabe, Les Mille et Une Nuits est attaqué par un groupe d'avocats pour les mêmes motifs. Dans leur plainte contre Les Mille et Une Nuits, le groupe Avocats sans restrictions dénonce des références au sexe qui selon eux "encouragent au vice et au péché". Ils demandent la confiscation de l'ouvrage et la poursuite de ses éditeurs. Selon eux, l'ouvrage viole un article du code pénal égyptien punissant de deux ans de prison les "offenses à la décence publique", révèle le site Internet Al-Masry Al-Youm.

Une version des Mille et Une Nuits avait déjà été interdite en Egypte en 1980, et comme il n'existe pas de version définitive du livre, chaque nouvelle édition fait l'objet d'appréciations diverses. Selon la loi égyptienne, chaque citoyen peut porter devant un tribunal ce qu'il considère comme portant atteinte à la morale. Selon les groupes de défense des droits de l'homme en Egypte, de plus en plus d'attaques de ce genre ont lieu depuis une dizaine d'années.

De nombreux écrivains ont dû faire face à des procès de ce type et espèrent aujourd'hui ouvrir un vrai débat sur ces points de droit et sur les valeurs de la société égyptienne. Pour Samia Mehrez, professeure à l'université américaine du Caire, citée par Al-Masry Al-Youm, ces cas ne sont pas une surprise et sont plutôt le résultat des luttes de pouvoir entre gouvernement et conservateurs religieux. "Dans ce jeu, la culture n'est qu'un pion", déplore-t-elle.

En savoir plus :

- La menace sur ce chef-d'œuvre de la "littérature multiculturelle" provoque arabian-nights/393709/" target=_blank>des réactions jusqu'en Inde.

Le Monde.fr

mardi 4 mai 2010

Vie privée : Google repousse la sortie de Street View Allemagne

Le gouvernement allemand a annoncé vendredi que le géant californien Google repoussait la sortie de Google Street View pour l'Allemagne : « lors d'un entretien avec la ministre de la Consommation Ilse Aigner, Google s'est engagé à ne lancer son nouveau service que quand toutes les plaintes déposées par des citoyens allemands auront été traitées ». Les craintes des Allemands incluent les photographies de leurs propriétés, de leurs visages (pas toujours suffisamment anonymisées) ou la collecte des SSID et adresses MAC des réseaux Wi-Fi visibles.

Ce dernier point ne relève pas du service Street View, mais a provoqué un gigantesque tollé dans ce pays la semaine dernière. Il a en effet été révélé que les voitures de Google qui prennent des photos des rues du monde entier scannent également les réseaux Wi-Fi alentour pour améliorer les services de géolocalisation des téléphones sous Android. La technique vient en complément de la triangulation des antennes téléphoniques et du GPS. Google a même dû se justifier d'avoir collecté ces données sans le déclarer aux autorités allemandes. L'entreprise explique que les données ne sont pas personnelles, sont émises sur la voie publique, que de toute façon elle ne les donne à personne, et que d'autres entreprises le faisaient déjà avant elle. Une position très défensive donc, Google ayant manifestement raté sa communication sur ce dossier : « Il est clair, avec du recul, qu'une plus grande transparence aurait été mieux » explique Peter Fleischer, le Conseiller Monde pour la Vie Privée de Google.Les solutions proposées par Mountain View consistent à flouter toute personne, propriété ou rue entière dont on lui ferait la demande. Elle a également déclaré son fichier d'adresses Wi-Fi aux différentes CNIL européennes. Mais Google compte toujours sortir Street View Allemagne dans l'année.

Pour éviter de finir comme Facebook

Les citoyens allemands aiment leur vie privée, et s'empressent de la défendre dès qu'ils la sentent menacée. Google a appris à ses dépens qu'étendre ses tentacules outre-rhin se révélait plus compliqué que dans le reste de l'Europe. Il s'est rendu compte qu'à trop insister il risquait de subir le même sort que Facebook, victime d'une enquête de plusieurs pays européens sur l'initiative de l'Allemagne. Un excès de prudence lui permettra donc d'éviter que se prolonge ce fiasco en relations publiques.

Par Jeff

Crise des "subprimes" : le PDG de Goldman Sachs reconnaît le rôle de sa banque dans la crise


"Nous avons prêté, nous avons financé des projets immobiliers avec un ratio d'endettement trop important, nous avons contribué à ce ratio d'endettement", reconnaît Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs.

Le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, reconnaît que sa banque a une part de responsabilité dans la crise financière provoquée par les crédits hypothécaires à risque, dans un entretien sur CNN diffusé dimanche. Interrogé sur le point de savoir si Goldman Sachs avait joué un rôle dans la bulle immobilière qui a conduit à la crise financière, Lloyd Blankfein a simplement répondu : "Oui. Nous avons contribué à cette bulle."

"Comment y avons-nous contribué ? Nous sommes des prêteurs. Nous avons prêté de l'argent à des entreprises, nous avons financé des projets immobiliers avec un ratio d'endettement trop important, nous avons contribué à ce ratio d'endettement", précise le PDG de Goldman. "Les Etats et les gouvernements locaux ont multiplié les dettes et les déficits, le gouvernement fédéral a multiplié d'énormes déficits ; tous ont participé à ce ratio d'endettement extrême, et les consommateurs eux-mêmes se sont surendettés", a plaidé M. Blankfein. "Alors, avons-nous joué un rôle dans cette histoire ? Absolument. Nous rendions-nous compte de ce que nous faisions à l'époque ? Non. Avec du recul ? Oui. Cela aurait-il dû être plus clair ? Nous le regrettons aujourd'hui", a ajouté le PDG de Goldman Sachs.

LEMONDE.FR avec AFP

lundi 3 mai 2010

Les 10 réseaux sociaux les plus bizarres

Que vous soyez amateur d'hémoglobine ou fan de soirées karaoké, adepte de la moustache ou baby boomer à la recherche de l'âme sœur pour vos vieux jours, il y a forcément un réseau social qui vous correspond. Networkworld dresse la liste des «10 sites communautaires les plus étranges au monde» dont Slate.fr vous présente trois immanquables.

Aucune hésitation à avoir sur le number one de ce classement. L'insolite Stachepassions.com rassemble les moustachus et les fans de barbiches, rouflaquettes et autres variantes pileuses. Des groupes réunissent les moustachus par style: Salvador, Zorro, Clark... Et hommes comme femmes disposent d'un profil personnel: Pklooking4u annonce tout simplement: «J'ai une moustache et je cherche une femme qui aime les moustaches.» Sur le «stache chat», ça discute poils et rencontre entre «staches afficionados».

Les réseaux sociaux ne sont plus l'apanage des jeunes générations et même nos grands-mères y ont désormais leur profil, c'est une évidence. Eons mérite néanmoins toute sa place dans ce classement en cela qu'il est exclusivement réservé aux «baby boomers». Pas étonnant donc que l'on trouve parmi les groupes les plus populaires: «Parents d'un toxicomane», «Vivre dans les années soixante», «Célibataires de plus de 50 ans».

Le site LineForHeaven est quant à lui une sorte de facebook mystique, réunissant une communauté d'internautes qui se questionnent tous ensemble pour savoir s'ils vont aller ou non au paradis. En plus de converser sur l'au-delà, les membres peuvent accumuler des points de «karma» en réalisant des bonnes actions et ainsi, «se rapprocher de Dieu». Confesser vos pêchés en ligne vous rapportera 5 points et être pardonné par la communauté: 25. Si vous faites un don d'argent au site, celui-ci vous gratifie de 10 points de karma qui bonifie votre «âme». Pour gagner le jackpot de karma (50 points), il vous faudra donner le mail d'amis ou de proches de la famille pour que LineForHeaven les convie à cette course au paradis. Chaque dimanche à 19H, le winner de karma est désigné «ange» et gagne sa place au Paradis.

[Lire l'article sur Networkworld]

Un million d'iPad vendus en un mois


Le nouveau modèle d'Apple : l'iPad.

Le fabricant informatique Apple a annoncé, lundi 3 mai, qu'il avait franchi vendredi le seuil d'un million d'exemplaires vendus de sa nouvelle tablette informatique iPad. "Un million d'iPads en 28 jours – c'est moins de la moitié des 74 jours qu'il avait fallu pour franchir ce seuil avec l'iPhone", s'est félicité le PDG d'Apple, Steve Jobs, cité dans un communiqué.

Apple a également précisé que les utilisateurs de l'iPad avaient déjà téléchargé plus de douze millions d'applications, et plus d'un million de livres électroniques sur sa librairie virtuelle iBookstore.

SORTIE DE LA VERSION 3G

La tablette tactile de la firme de Cupertino est vendue exclusivement aux Etats-Unis depuis le 3 avril. Depuis vendredi, les Américains peuvent en trouver la deuxième version, qui se connecte à Internet non seulement via les réseaux wifi, mais aussi via les réseaux téléphoniques 3G. Le mois dernier, Apple avait annoncé qu'en raison de la très forte demande aux Etats-Unis, qui avait dépassé ses attentes, il devait retarder d'un mois la commercialisation de l'iPad à l'international.

A la fin mai, l'iPad sera mis en vente en Australie, au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, au Japon, en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni. Il sera disponible dans toutes ses versions simultanément.

LEMONDE.FR avec AFP

Microsoft critique à son tour Flash d'Adobe


Flash a certains problèmes, notamment en ce qui concerne la fiabilité, la sécurité et la performance", a déclaré Dean Hachamovitch, directeur général de la division Internet Explorer chez Microsoft, jeudi 29 avril. Après les attaques de Steve Jobs, directeur général d'Apple, Microsoft a à son tour émis, jeudi 29 avril, des récriminations contre la technologie Flash d'Adobe.

Dans une lettre ouverte publiée sur le site Internet du groupe, le directeur général d'Apple, Steve Jobs, a voulu justifier son refus d'intégrer cette technologie sur ses terminaux iPhone et iPad, évoquant notamment des questions de sécurité, de fiabilité, et de consommation de batterie. Microsoft estime, pour sa part, que si l'omniprésence de Flash facilite l'accès à la vidéo sur Internet pour les consommateurs, cette technologie n'est pas exempte de défauts.

GUERRE DES FORMATS VIDÉO

Le responsable du géant informatique a également expliqué que Microsoft soutient les mêmes protocoles qu'Apple pour afficher des contenus multimédia sur Internet, en ayant recours notamment à l'HTML5. Mais Microsoft s'est montré plus conciliant qu'Apple à l'égard d'Adobe, expliquant travailler étroitement avec les ingénieurs de Flash pour corriger les défauts de la technologie.

Les déclarations de Microsoft relancent ainsi le débat sur l'avenir de la vidéo sur Internet. Le format H.264, un outil propriétaire dont l'utilisation nécessite le versement de plusieurs millions de dollars de licence par an, a désormais l'appui d'Apple et de Microsoft. La fondation Mozilla, qui édite le navigateur Firefox, a pour sa part choisi le format Ogg Theora, libre et gratuit. Propriétaire depuis février de l'entreprise On2, Google pourrait aussi faire passer son codec vidéo, le VP8, en open source.

Le Monde.fr, avec Reuters

Utiliser Facebook comme source d'informations


Exemple de personnalisation du site Likebutton.me.

Depuis une semaine, les internautes utilisant le réseau social Facebook peuvent voir surgir sur les sites Web de petits pavés leur indiquant les articles, les films ou les produits que leurs "amis" ont aimé. En cliquant sur les boutons "j'aime" sur ces sites, les internautes ne signalent pas simplement sur leur page Facebook qu'ils ont aimé une page ou un objet : cette information est également transmise aux sites, de manière cryptée, qui peuvent dès lors personnaliser automatiquement la visite des internautes, en leur présentant des suggestions en fonction des recommandations de leur cercle.

Plusieurs développeurs tentent également de tirer parti de cette nouvelle fonctionnalité pour utiliser le système de recommandations mis en place par Facebook hors des sites. Zach Allia, développeur sur Facebook et iPhone, a ainsi créé Likebutton, une plate-forme qui permet de recenser les différents articles appréciés par vos "amis" sur le Web.

Une fois connecté à Facebook, la page affichera les articles recommandés par vos contacts sur une sélection des principaux sites d'actualité, de vidéo ou de musique. Il est possible de personnaliser la sélection de sites, de manière rudimentaire pour l'instant, mais de nouvelles fonctionnalités sont prévues. Likebutton est pour l'instant uniquement disponible en anglais.

Le site propose donc une approche complémentaire des agrégateurs comme Netvibes ou Google reader, ces pages personnalisées où l'internaute peut sélectionner les sites dont il souhaite voir les derniers articles s'afficher. Dans Likebutton, le filtre n'est pas directement contrôlé par l'internaute, mais est indirectement géré par ses contacts sur Facebook. Un système de votes similaires à celui utilisé par des agrégateurs comme Digg ou Redditt, dans lesquels les internautes inscrits votent pour faire remonter les liens dans le palmarès de page d'accueil, selon le principe dit de "la sagesse des foules" – un grand nombre d'internautes a plus de chances de pointer vers des informations intéressantes.

Il est également possible d'utiliser le site sans être connecté à Facebook : dans ce cas, c'est le palmarès des articles les plus "aimés" par l'ensemble des inscrits sur le réseau social qui s'affiche pour chaque site.

Le Monde.fr

Les paramètres de vie privée

Dans ses paramètres de confidentialité, l'utilisateur peut déterminer qui peut voir ses "J'aime" sur les sites partenaires, en suivant le chemin "Compte", "Paramètres de confidentialité", "Informations du profil" et "Centres d'intérêt".

De même, en allant dans "Compte", "Paramètres de confidentialité" et "Applications et sites Web", le détenteur d'un compte Facebook peut restreindre le type d'informations envoyées au site partenaire, avec cependant un bémol. Le site en question aura accès à toutes les informations classées accessibles à "tout le monde" (photos, statuts et groupes le sont par défaut), mais également toutes les informations que Facebook juge publiques : le nom, la photo de profil, la date de naissance, la ville de résidence, la liste des amis...

dimanche 2 mai 2010

"Dans 25 % des cas de piratage graves, le mot de passe était 'mot de passe'"

Peter Tippett est le créateur de l'antivirus Vaccine (devenu Norton) et est vice-président en charge de la sécurité et de l'innovation de l'entreprise de télécommuniations Verizon. Il coordonne notamment les enquêtes menées par l'entreprise sur les attaques dont font l'objet les grandes entreprises.

Le Monde.fr : Le dernier rapport de sécurité de Microsoft note que l'absence de mises à jour des logiciels est l'un des principaux problèmes de sécurité informatique. Les cas que vous étudiez corroborent-ils cette conclusion ?

Peter Tippett : Oui et non. Microsoft et Apple ont fait du très bon travail sur leurs mises à jour, en les automatisant largement. C'est parfait pour les particuliers - à condition qu'ils activent bien les mises à jour. Mais du point de vue des grandes entreprises, c'est loin d'être la principale cause de pertes de données. Depuis plusieurs années, nous publions notamment une étude (pdf) qui se concentre spécifiquement sur les cas les plus graves de pertes de données. Sur ce panel, les problèmes de mises à jour ne représentent que 14 % des sources d'intrusions. Bien sûr, faire les mises à jour sur les postes de travail, c'est important, mais c'est loin d'être l'unique cause des problèmes. La plus importante vulnérabilité se situe le plus souvent au niveau des serveurs [Les machines qui hébergent les données d'une entreprise, NDLR].

Pourtant, les serveurs font l'objet d'une attention particulière dans les entreprises, puisque ce sont là que sont hébergées les données sensibles, comme les fichiers clients, les coordonées bancaires...

Oui, et d'ailleurs, dans la plupart des cas, ce n'est pas en s'attaquant aux serveurs les plus sensibles que les pirates obtiennent des données confidentielles. Le problème principal, c'est que de nombreuses entreprises ne savent pas précisément où sont leurs données. Dans 68 % des cas, l'entreprise avait correctement évalué les mesures de protection à prendre pour les serveurs les plus sensibles. Et l'attaque s'est produite sur un autre serveur, moins bien protégé, mais qui contenait également des données sensible sans que l'entreprise ne le sache. Cela peut être par exemple une machine dédiée à un service marketing, qui ne contient pas l'ensemble de la base de données clients, mais une base d'adresses e-mail par exemple.

Les entreprises protègeraient donc les mauvaises machines ?

C'est souvent le cas. Toujours parmi les cas les plus graves que nous avons étudiés, il y a même 8 % des entreprises qui ne savent pas combien d'ordinateurs sont connectés à leur réseau, ce qui est très problématique. Par exemple, 40 % des intrusions qui ont abouti au vol de données se sont produites via un partenaire de l'entreprise : en général, on accorde trop peu d'importance à ces liaisons, qui sont une source d'attaque dans 40 % des cas étudiés.

Pourtant, dans le cas le plus emblématique de l'année - le vol d'informations cruciales chez Google par des pirates - la clef de l'intrusion aurait été l'ouverture d'un lien frauduleux par un employé, ce qui aurait permis de prendre le contrôle de sa machine, et donc de remonter petit à petit le réseau...

Ce qu'illustre ce type de cas, c'est surtout que les attaques sont en moyenne de plus en plus sophistiquée. Il est exceptionnel qu'un pirate parvienne à pénétrer dans un serveur par une attaque frontale : en moyenne, avant de parvenir au serveur, une attaque se déroule en quatre ou cinq étapes, le pirate prenant le contrôle direct ou indirect de plusieurs machines avant d'accéder aux données sensibles. Mais le passage par un poste de travail reste l'exception : cela ne concerne que 5 % des attaques que nous avons étudiées.

Il est parfois plus facile de s'attaquer directement à un serveur mal protégé : dans 25 % des cas, la première étape de l'attaque a porté sur un serveur dont le mot de passe était "mot de passe" !

Par ailleurs, on se focalise beaucoup sur la sécurisation des ordinateurs portables. Bien sûr, c'est important, mais ce n'est pas par le vol de portables que se produisent les pires pertes de données : c'est en accédant au contenu d'un serveur.

Le développement de virus poursuit sa progression. En va-t-il de même pour les attaques contre les grandes entreprises ?

L'évolution est plus complexe que cela. D'après nos données, le nombre de tentatives d'intrusion augmente, mais le taux de réussite de ces attaques diminue. Ces cinq dernières années, le volume de données volées aux entreprises a été multiplié par deux chaque année. Mais pour 2010, si la tendance se poursuit, cette croissance touche à sa fin. Globalement, on peut dire que la situation s'améliore ; c'est aussi lié à une meilleure coopération entre les services de police internationaux, qui a permis une augmentation des inculpations de pirates.

Propos recueillis par Damien Leloup

samedi 1 mai 2010

Swift, "une mesure d'urgence temporaire, devenue, de facto, permanente"

Des députés européens demandent une renégociation de l'accord Swift sur les transactions bancaires, en vertu duquel le Trésor américain obtient une copie de toutes les échanges d'argent utilisant ce système, qui représente 80 % des transactions. Jeanine Hennis-Plasschaert est europarlementaire, membre de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE).

En coopérant avec le Trésor américain, Swift a notamment pour but de geler les actifs de potentiels terroristes. Ce système post 11-Septembre a-t-il encore une raison d'être ?

Ce qui était apparu comme une mesure d'urgence temporaire, en réponse aux attentats du 11-Septembre, est devenu, de facto, permanente sans approbation ou autorisation spécifiques des autorités de l'Union européenne. Aucune étude d'impact réelle sur les implications sécuritaires, judiciaires et de protection des données au niveau transatlantique n'a par ailleurs été menée.
De telles méthodes n'ont pas aidé à construire un climat de confiance mutuelle dans la coopération transatlantique, en vue de lutter contre le terrorisme. Mais il est clair qu'un échange et une utilisation ciblée des données à des fins de lutte contre le terrorisme est, et restera, nécessaire.

Au mois de février, les eurodéputés ont rejeté un précédent accord intérimaire. Quelles sont les craintes des parlementaires européens ?

Il y en a beaucoup. Avec cet projet, l'Union européenne continue d'externaliser son intelligence économique vers les Etats-Unis. Par ailleurs, les exigences européennes pour une utilisation "juste et proportionnée" des informations personnelles ne sont pas remplies. Enfin, il n'est pas difficile d'imaginer qu'accepter cet accord en l'état pourrait nous mener sur la pente glissante d'accepter d'autres demandes de données commerciales, telles que Skype ou Paypal par exemple, qui pourraient être intéressantes dans le cadres de lois plus répressives.

D'un point de vue technique, le système Swift est-il véritablement le mieux armé pour lutter contre les transferts d'argent de terroristes présumés ?

Le système ne permet pas de "chercher" dans le contenu des messages, et ne peut pas interroger la base de données sur des critères comme des noms ou des adresses. Cela signifie que Swift doit transférer, réellement ou virtuellement, toutes ses données au Trésor américain. Ceci enfreint les principes de base de la protection des données, et la nécessité d'une proportionnalité, et ce problème ne peut pas être rectifié par de simples mécanismes de supervision et de contrôle.

Quelles atteintes à la vie privée représente selon vous le projet d'accord ?

Le projet d'accord n'explicite pas si les transferts de données sont limités dans le temps. De la même manière, il ne dit pas si une autorisation judiciaire est requise, ni ne précise les conditions d'échange de données à des pays tiers par les Etats-Unis. Il est enfin impossible de parler de réciprocité. Une vraie réciprocité voudrait que les autorités européennes puissent obtenir et utiliser les données contenues sur les serveurs américains.

Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le Parlement européen a acquis un droit de veto sur les accords internationaux. Ce veto pourrait-il être utilisé à propos de Swift ?

Nous avons déjà utilisé ce droit en février, et si nécessaire, nous le réutiliserons. Cela dépend du résultat des négociations.

La précédente motion du Parlement européen a été largement approuvée, toutes formations confondues. La problématique de Swift transcende-t-elle les clivage politiques ?

Le Parlement ne veut pas être complice d'un accord transatlantique dans lequel les lois européennes seraient bafouées. Par ailleurs, imaginons, à rebours, ce que dirait le Congrès américain si son exécutif proposait de transférer les données bancaires de citoyens américains à des "puissances étrangères" ? Nous savons tous ce que dirait le Congrès...

Outre la question du transfert des données bancaires, les Etats-Unis et l'Europe négocient aussi le transfert de données personnelles contenues dans les dossiers passagers. Ces deux dossiers sont-ils traités simultanément ?

Non, les négociations suivent deux chemins séparés. Bien sûr il y a certaines similitudes, mais au final, les parties prenantes sont différentes. Il est également important de noter qu'un accord global entre l'Union et les Etats-Unis sur la protection des données personnelles et le partage d'informations va aussi être négocié.

Propos recueillis par Laurent Checola
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