Le siège des Nations unies à Haïti a été complètement détruit par le tremblement de terre qui a ravagé le pays mardi soir. Au moins 22 Casques bleus ont perdu la vie. De nombreux employés de la mission onusienne sont portés disparus.
Parmi les premières victimes recensées à la suite du violent séisme qui a frappé mardi soir Haïti figurent 22 Casques bleus huit Chinois, onze Brésiliens et trois Jordaniens. Ils appartenaient à la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), composée d'environ 11.000 personnes, dont 7.000 soldats et 2.000 policiers, et présente sur l'île depuis le coup d'Etat de 2004. Le premier bilan parmi les casques bleus fait aussi état de 10 disparus et de 21 blessés.
Le siège de la mission, situé à Port-au-Prince, a été complètement détruit. «Pour l'instant, il n'y a pas de nouvelles des gens dans le bâtiment» détruit de la Minustah, a indiqué à Elisabeth Byrs, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Entre 200 et 250 personnes travaillent au siège onusien. «On ne sait pas combien étaient dans le bâtiment à 17h» (23h à Paris), lorsque le séisme a frappé l'île.
Parmi les premières victimes recensées à la suite du violent séisme qui a frappé mardi soir Haïti figurent 22 Casques bleus huit Chinois, onze Brésiliens et trois Jordaniens. Ils appartenaient à la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), composée d'environ 11.000 personnes, dont 7.000 soldats et 2.000 policiers, et présente sur l'île depuis le coup d'Etat de 2004. Le premier bilan parmi les casques bleus fait aussi état de 10 disparus et de 21 blessés.
Le siège de la mission, situé à Port-au-Prince, a été complètement détruit. «Pour l'instant, il n'y a pas de nouvelles des gens dans le bâtiment» détruit de la Minustah, a indiqué à Elisabeth Byrs, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Entre 200 et 250 personnes travaillent au siège onusien. «On ne sait pas combien étaient dans le bâtiment à 17h» (23h à Paris), lorsque le séisme a frappé l'île.
De nombreux membres de la mission sont portés disparus. Parmi eux figure rait notamment le Tunisien Hedi Annabi, chef de la Minustah. Bernard Kouchner assure qu'il «semblerait que tous ceux qui étaient dans le bâtiment soient morts», précisant que de «nombreux Français» se trouvaient probablement dans l'immeuble au moment du drame.
«Une véritable tragédie»
D'autres installations onusiennes ont également été endommagées/ L'Unesco a indiqué mercredi ne pas avoir de nouvelles des 14 membres de son personnel travaillant à Port-au-Prince. Au siège du Programme de développement, de nombreuses personnes ont été blessées. La base logistique près de l'aéroport et un hôpital dirigé par les troupes argentines ont également été endommagés.
«La situation est extrêmement grave», a insisté Elisabeth Byrs, en soulignant que les communications sont très difficiles et que les informations sur la situation sont encore imprécises. Toutes les équipes d'intervention de l'ONU sont mobilisées et une réunion de crise était en cours mercredi matin.
Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des forces de maintien de la paix, le Français Alain Le Roy, parle d'une «véritable tragédie pour Haïti et pour les Nations unies». «Nous savons qu'il va y avoir des pertes», assure-t-il. «En ce moment, je suis très inquiet pour le peuple d'Haïti et aussi pour tout le personnel de l'ONU qui y est déployé», a déclaré de son côté le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, adressant ses «pensées» aux Haïtiens.
Depuis son déploiement en Haïti, la mission a déjà subi de grosses pertes : quelque 57 membres de la Minustah ont perdu la vie depuis 2004, dont 37 soldats et 7 agents de police. En octobre 2009, onze Casques bleus avaient péri dans un accident d'avion.
J.J. (lefigaro.fr) avec agences
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