mercredi 18 avril 2018

États-Unis : le moteur d'un avion explose en plein vol, un mort


Mardi, un Boeing 737-700 de la compagnie low cost américaine a frôlé le pire. Une pale de turbine a rompu et a percuté son fuselage. La fiabilité du réacteur français en cause après un accident mortel

Modifié le 18/04/2018 à 11:35 - Publié le 18/04/2018 à 11:05 | Le Point.fr

Transporté à l'hôpital après l'atterrissage en urgence mardi à Philadelphie du vol New York-Dallas de SouthWest Airlines, un passager n'a pas survécu à ses blessures. Sept autres sont légèrement blessés et ont reçu des soins sur place. Le drame résulte d'un enchaînement de circonstances qui se sont produites à bord de ce Boeing 737-700 du vol WN1380, immatriculé N772SW et mis en service en 2000.


Complet, il transportait 143 passagers et 5 membres de l'équipage. En montée après le décollage de New York, l'avion franchissait le niveau 320 (environ 10 000 mètres d'altitude) quand le moteur gauche a explosé. L'examen ultérieur du réacteur au sol à Philadelphie par le NTSB, l'équivalent américain du BEA, montre que la pale n° 13, sur un total de 24, s'est rompue au niveau du moyeu. Éjectée à l'extérieur à grande vitesse, elle a heurté le fuselage du B737 au niveau d'un hublot, qui a été détruit.

À cette altitude, cela a provoqué une dépressurisation brutale de la cabine. La pression à l'intérieur de celle-ci étant beaucoup plus importante que celle à l'extérieur, l'air s'échappe violemment, entraînant tout ce qui n'est pas solidement fixé à l'avion. Les autres passagers du vol WN1380 ont indiqué qu'une femme assise près de ce hublot avait été aspirée vers l'extérieur et retenue par ses voisins de siège. Avec la dépressurisation, les masques à oxygène sont tombés du plafond au-dessus de chaque passager, ce qui leur a permis de respirer le temps que l'avion arrive à basse altitude.


L'équipage a en effet immédiatement entamé une descente d'urgence (ce qui fait mal aux oreilles quelques instants) et a prévenu le contrôle aérien de sa situation de détresse. Proche de la trajectoire, l'aéroport de Philadelphie a été choisi et un atterrissage prioritaire y a été autorisé. La commandante de bord avait signalé un incendie du moteur gauche, mais il semble qu'elle ait reçu une fausse alerte dans le cockpit. L'atterrissage, réalisé à une vitesse un peu supérieure pour contrer la dissymétrie aérodynamique d'un moteur défaillant, a été parfaitement conduit. Le 737 a dégagé la piste, puis s'est immobilisé sur la voie de circulation parallèle, où les passagers ont pu débarquer du côté droit de l'avion. Les pompiers avaient néanmoins noyé de mousse le moteur gauche, au cas où.

32 000 moteurs concernés ?

L'enjeu du travail des enquêteurs est immense. Le moteur impliqué est un CFM56-7B24, fruit de la coentreprise CFM International associant l'américain General Electric et le français Safran Aircraft Engines (ex-Snecma). Aussi des ingénieurs de Safran et des enquêteurs du BEA du Bourget sont-ils partis aux États-Unis rejoindre l'équipe du NTSB et les experts de l'avionneur Boeing et du motoriste General Electric.

C'est le réacteur le plus produit dans le monde, avec plus de 32 000 moteurs toutes versions confondues, dont celles de l'Airbus A320 ou de l'avion chinois Comac C919. La compagnie américaine low cost SouthWest, plus gros exploitant d'avions Boeing dans le monde avec 721 appareils, possède 512 avions de la version B737-700 semblable au N772SW accidenté.

La résistance de la nacelle du réacteur en question

Le premier souci des enquêteurs est d'identifier si une défaillance comparable est susceptible de se reproduire. Dans l'affirmative, cela pourrait entraîner une révision immédiate des moteurs, voire une immobilisation des avions. Les processus de maintenance de SouthWest peuvent être concernés. Les experts vont aussi essayer de comprendre pourquoi cette rupture de pale n'a pas été contenue, comme le prévoit la certification. En effet, les tests d'homologation vérifient qu'une pièce cassée n'est pas projetée vers le fuselage. La résistance de la nacelle qui englobe le réacteur doit être calculée pour cela. Or les enquêteurs ont indiqué qu'un morceau de carénage du moteur du Boeing de SouthWest a été retrouvé à une centaine de kilomètres de Philadelphie.

La chaîne de fabrication des moteurs va être analysée. Deux lignes d'assemblage existent. L'une, plus dédiée aux marchés américains, relève de General Electric à Lafayette (Indiana), tandis que les autres clients comme Airbus sont servis par l'usine Snecma de Melun, dans la région parisienne. Mais le sous-ensemble basse pression à l'avant du CFM56, impliqué dans l'accident, est du ressort français.
Une défaillance comparable a déjà été notée récemment chez SouthWest. Le 27 août 2016, le vol La Nouvelle-Orléans-Orlando a subi une panne moteur non contenue alors qu'il était en altitude de croisière : le capot du moteur a subi des dommages importants, l'entrée étant complètement arrachée. Les fragments du moteur ont également provoqué une entaille dans le fuselage. Le Boeing 737-700, âgé de 16 ans, s'est dérouté et a atterri sans incident à l'aéroport international de Pensacola. Le NTSB enquête actuellement sur ce qui a été défini comme un « incident de moteur non confiné ».


États-Unis : l'intrigant Mr Comey


L'ancien numéro un du FBI admet avoir contribué à la défaite d'Hillary Clinton. Il est désormais l'un des plus virulents critiques de Trump. Confessions.

De notre correspondante à Washington, Hélène Vissière
Publié le 18/04/2018 à 13:41 | Le Point.fr

Son héros littéraire est Atticus Finch, l'avocat droit et honnête du célèbre roman d'Harper Lee Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur qui défend un Noir injustement accusé. Son maître à penser Reinhold Niebuhr, un théologien protestant, dont les réflexions ont notamment influencé Barack Obama. Depuis des années, James Comey, l'ex-patron du FBI, peaufine son image, celle d'un homme humble, intègre, défenseur de la vérité.

Mais la publication de son livre A Higher Loyalty : Truth, Lies, and Leadership (Mensonges et vérités pour l'édition française) et la série d'interviews qu'il vient de donner pour l'occasion risquent de ternir son image de parangon de rectitude morale. Lui qui s'est toujours efforcé de rester au-dessus de la mêlée politique, qualifie désormais Trump de président « moralement inapte » et assimile son comportement à celui des patrons de la mafia. « Le cercle silencieux d'assentiment. Le boss qui contrôle tout. Le serment de loyauté. La mentalité eux contre nous. Les mensonges constants, petits et gros, au service d'un quelconque code de loyauté qui met l'organisation au-dessus de la moralité et de la vérité », écrit-il.

Plus étonnant, il attaque également Donald Trump sur son apparence. « Sa cravate était trop longue, comme toujours. De près, il avait l'air légèrement orange avec de petites demi-lunes sous les yeux qui venaient, j'imagine, des lunettes du bronzage artificiel. » On croirait entendre Trump lui-même ! « Le fait que l'ex-directeur du FBI ait l'air mesquin et tout sauf bien intentionné diminue l'impact de sa critique », estime dans le New York Times Michael Steel, un consultant républicain.

Les contradictions

« La transparence est presque toujours la meilleure des méthodes », écrit James Comey, qui semble néanmoins ne pas toujours s'appliquer ce principe. Alors qu'il était le numéro deux du ministère de la Justice sous l'administration Bush, il se présente comme anti-torture, mais a tout de même cautionné un document qui listait des méthodes d'interrogatoire musclées, dont la simulation de noyade. « Alors que nos voix intérieures criaient que c'était une chose terrible, que l'efficacité était bien exagérée, ces voix devaient rester enfermées en nous », se justifie-t-il, assurant qu'il ne pouvait pas faire grand-chose, car la CIA ne le tenait pas au courant.
Il raconte également comment il a tout fait pour s'opposer à un programme de surveillance de l'Agence de sécurité nationale (NSA) qu'il jugeait illégal. Un programme qui n'était qu'un des nombreux systèmes de surveillance de la NSA sous les présidents Bush et Obama. James Comey fait aussi un certain nombre d'omissions dans son livre. Andrew McCabe, son adjoint au FBI, est à peine mentionné, alors qu'il joue un rôle central. L'enquête en cours sur l'ingérence russe dans les élections est pour sa part soigneusement évitée.

L'aveu

Mais c'est surtout son explication sur sa gestion très critiquée de l'affaire des e-mails d'Hillary Clinton qui ne convainc guère. Le FBI avait ouvert une enquête après l'utilisation par la candidate démocrate d'un serveur privé pour ses communications. En juillet 2016, James Comey convoque une conférence de presse et déclare qu'il n'y aura pas de poursuites judiciaires, mais qualifie le comportement de l'ancienne secrétaire d'État « d'extrêmement négligent ». On pense l'histoire réglée. Pourtant, Comey annonce le 28 octobre qu'il rouvre l'enquête parce que d'autres e-mails ont été trouvés sur l'ordinateur du mari de sa plus proche conseillère. Évidemment, l'annonce fait l'effet d'une bombe à onze jours des élections. Juste avant le scrutin, le FBI déclare qu'il n'y a rien de confidentiel défense dans les courriers et clôt l'enquête. Mais les pro-Clinton sont persuadés que ça leur a coûté l'élection.
Dans son livre, James Comey explique : soit il rendait publique la nouvelle enquête et risquait de favoriser Donald Trump, soit il ne pipait mot, mais, dans ce cas, si Hillary Clinton était élue, « qu'est-ce qui allait arriver au FBI, au ministère de la Justice ou à sa propre présidence si on découvrait, plus tard, qu'elle était toujours l'objet d'une enquête du FBI ? » Mais le plus étonnant reste l'aveu de Comey, qui reconnaît qu'il pensait qu'Hillary Clinton allait gagner et qu'« il est entièrement possible » qu'il ait décidé de révéler l'existence d'une nouvelle enquête 11 jours avant le scrutin parce qu'il était inquiet. S'il ne le faisait pas, cela ferait d'elle « un président illégitime ». Est-ce qu'il aurait agi différemment si Donald Trump avait été en tête des sondages ? « Je ne sais pas », répond-il, tout en espérant que son action n'a pas été « un facteur décisif dans l'élection ».
Il n'explique cependant pas vraiment pourquoi le FBI n'a pas mentionné qu'il enquêtait également depuis l'été sur une éventuelle collusion entre l'équipe de Trump et Moscou. Un fait que l'électeur aurait sans doute aimé connaître.

L'avenir

Selon l'ancien patron du FBI, ce livre doit lancer un débat sur l'éthique politique et mettre en garde les Américains contre le « feu de forêt » que constitue cette présidence, qui est en train de causer de sérieux dommages aux institutions du pays. Celui qui se clame au-dessus des querelles politiciennes « semble extrêmement préoccupé par la manière dont ses actions seraient perçues politiquement », remarque sur Twitter le politologue Nate Silver. …


Cuba : Raúl Castro cède le pouvoir, un moment historique


Pour la première fois depuis près de 60 ans, l'île ne sera plus dirigée par un Castro, la présidence étant officiellement cédée à Miguel Díaz-Canel.
Source AFP
Publié le 19/04/2018 à 07:01 | Le Point.fr

Ce jeudi marquera l'histoire de Cuba puisque, pour la première fois depuis près de six décennies, l'île ne sera plus dirigée par un Castro, Raúl cédant officiellement la présidence à son dauphin désigné Miguel Díaz-Canel. La nomination du numéro deux du régime, âgé de 57 ans, a été soumise au scrutin de l'Assemblée mercredi, mais son issue ne fait aucun doute. Vers 9 heures locales (13 heures GMT), Miguel Díaz-Canel doit être confirmé comme nouveau président du Conseil d'État et des ministres par les députés. Au moment de l'annonce de sa candidature unique mercredi, l'héritier aux cheveux gris et son prédécesseur de 86 ans se sont donné une franche accolade aux airs d'adoubement, confirmant ce que beaucoup anticipaient depuis plusieurs mois. Spectaculairement nommé premier vice-président en 2013 après avoir gravi dans l'ombre les échelons du pouvoir cubain, ce pur produit du parti unique, au regard perçant mais au profil plutôt discret, s'est peu à peu imposé aux côtés de Raúl Castro.

Apôtre du développement d'Internet et d'une presse plus critique sur l'île, il a su se donner une image de modernité, tout en demeurant économe en déclarations. Mais il sait aussi se montrer intransigeant vis-à-vis de la dissidence ou de diplomates trop enclins à critiquer le régime. Le président sortant l'a préparé à assumer les plus hautes fonctions, l'envoyant représenter son gouvernement à l'étranger tandis que les médias d'État lui accordaient de plus en plus d'espace. Chargé de conduire une transition historique pour un mandat renouvelable de cinq ans, il sera le premier dirigeant cubain à n'avoir pas connu la révolution de 1959 et devra se forger une légitimité. Hasard du calendrier, il doit fêter ses 58 ans vendredi.

« Un test pour ses capacités politiques »

« Il est assez difficile d'évaluer la capacité de Díaz-Canel de remplir les fonctions de président. (...) Il vient du système, mais c'est la rigidité du système qui constitue le plus grand obstacle pour avancer », note Michael Shifter, président du groupe de réflexion Dialogue interaméricain à Washington. Ses débuts « constitueront un test pour ses capacités politiques, et il peut s'attendre à des résistances », affirme l'expert. La fratrie Castro a écrit une histoire unique de coopération au sommet, parvenant à résister pendant près de soixante ans à l'adversité de la super-puissance américaine et à l'effondrement du partenaire soviétique, aux conséquences dramatiques pour l'île. Après avoir succédé, en 2006, à son frère Fidel, décédé fin 2016, Raúl Castro a engagé une série de réformes autrefois impensables, comme l'ouverture de l'économie au petit entrepreneuriat privé, et a surtout orchestré un rapprochement spectaculaire avec les États-Unis.

Mais, de l'avis des observateurs, les réformes ont été trop timides pour relancer une économie encore largement dépendante des importations et du soutien de son allié vénézuélien en plein déclin. Pour aider son successeur à éviter les embûches, mais aussi probablement pour le maintenir sous contrôle, le cadet des Castro doit conserver ses fonctions de secrétaire général du puissant Parti communiste de Cuba (PCC) jusqu'en 2021, l'année de ses 90 ans.

Vieille garde

Le futur numéro deux du régime, Salvador Valdés Mesa, vieux routier de la politique cubaine de 72 ans, pourra aussi lui prêter main-forte pour apaiser les résistances de la vieille garde révolutionnaire, soucieuse de ne pas sacrifier l'héritage socialiste sur l'autel des réformes. Deux militaires « historiques », Ramon Machado Ventura (87 ans) et Alvaro Lopez Miera (76 ans), vont quitter le Conseil d'État, mais d'autres « anciens » ont été maintenus au sein de l'organe exécutif suprême, qui comptera au total 13 nouveaux membres sur 31. La nomination des membres du conseil des ministres devrait intervenir dans les prochains jours, mais beaucoup d'observateurs estiment déjà que la nouvelle configuration du pouvoir cubain sera moins centralisée. Miguel Díaz-Canel « adoptera peut-être un style de direction plus institutionnel et bureaucratique que charismatique et personnel, comme ce fut le cas avec Fidel, puis un peu différemment avec Raúl », avance Jorge Duany, directeur de l'Institut des recherches cubaines de l'université de Floride.

Le nouveau président, qui devra maintenir l'équilibre entre la réforme et le respect des principes essentiels du castrisme, devra d'emblée s'atteler à poursuivre l'« actualisation » d'une économie encore étatisée à 80 %. Parmi les chantiers à mener figure en tête la suppression de la double monnaie, un système unique au monde qui, aux yeux des experts, provoque des distorsions dans un modèle économique obsolète et entravé depuis 1962 par l'embargo américain. Sur le plan diplomatique, le futur chef de l'exécutif cubain sera aussi confronté à un antagonisme renouvelé avec l'éternel « ennemi » américain, le président républicain Donald Trump ayant imposé depuis un an un sérieux coup de frein au rapprochement engagé fin 2014.


La vérité sur le sucre


Le sucre est devenu omniprésent dans notre alimentation sans même que nous le sachions. Quels en sont les risques ? Comment le repérer pour bien vivre avec lui ?

Zéro sucre : un joli teint, moins de sinusites et une pêche d'enfer !

La journaliste Danièle Gerkens a banni tout sucre ajouté de son alimentation pendant un an. Elle a perdu des kilos et a eu beaucoup moins de sautes d'humeur.

Publié le 23/10/2017 à 11:00 | Le Point.fr



Un matin de l'année 2015, Danièle Gerkens a pris une décision pour le moins radicale : éliminer tout sucre ajouté de son alimentation. C'était il y a plus de trois ans. Cette quadra tonique, journaliste spécialiste de la santé et du bien-être au magazine Elle, avait envie de tenter l'expérience du no-suggar de plus en plus en vogue dans le monde anglo-saxon.
C'était d'autant plus important pour elle que sa famille comptait des diabétiques. Elle-même souffrait de problèmes de thyroïde et d'une ménopause précoce. Danièle Gerkens a estimé que l'expérience devrait durer un an, pour qu'elle puisse correctement évaluer les changements induits au sein de son organisme. Après avoir réussi ce défi, elle le raconte dans le livre Zéro sucre*. Entretien.

Le Point.fr : Qu'est-ce qui vous a le plus manqué pendant cette année ?

Danièle Gerkens : Le chocolat ! Côté boisson, je prends toujours mon thé sans sucre. L'alcool est, certes, du sucre transformé, mais, dans un vin blanc sec, il n'en reste presque plus. Il est donc possible d'en boire un verre de temps en temps. Ce qui est troublant, c'est la réaction des autres. On n'a jamais autant cherché à me faire manger des desserts ! Et les fumeurs, qui n'arrivent pas à écraser leur dernière cigarette, m'ont souvent traitée de « chieuse », « triste à mourir »…

Quels changements avez-vous ressentis ?

Le premier, c'est au niveau du teint. Au bout de 4 à 5 semaines, un matin, je me suis trouvé bonne mine dans le miroir de ma salle de bain. Plusieurs personnes m'ont fait la réflexion au bureau dans les jours qui ont suivi. Les médecins m'ont expliqué que le sucre créait une glycation, un phénomène chimique parfaitement naturel. On peut dire que les molécules de glucose présentes en excès dans le sang se « caramélisent ». Dans le derme (tissu de type conjonctif formant la peau avec l'épiderme et l'hypoderme), cet insidieux phénomène entraîne une rigidification, voire une rupture des fibres de collagène et d'élastine qui assurent le maintien cutané. Cette désorganisation se traduit par une perte de souplesse, l'apparition de rides et aussi d'une coloration un peu jaunâtre de la peau.
Je n’ai plus jamais de coups de barre vers 10 h 30 ni vers 16 h 30

Qu'en est-il au niveau du poids ?

J'ai perdu 5 à 6 kilos, soit environ 10 % de mon poids, sans manger moins. J'ai eu envie de produits plus gras comme des avocats, le gras du jambon, du fromage et du beurre. Mais en évitant le sucre ajouté, on élimine les mauvaises graisses, type huile de palme. J'ai perdu 14 cm de tour de taille, 10 cm de tour de hanche, une partie de ma cellulite. Je me sens en bien meilleure forme. Je n'ai plus jamais de coups de barre vers 10 h 30-11 heures ni vers 16 h 30.

Votre santé s'est-elle améliorée ?

Oui, de façon inattendue : je souffrais souvent de graves sinusites, nécessitant un traitement lourd. Avec ce régime, leur fréquence a nettement diminué. Depuis l'écriture de mon livre, j'ai découvert que la consommation de sucres rapides augmente la proportion de levures, notamment la famille des candidats, dans le microbiote intestinal. Elles peuvent provoquer des mycoses, notamment chez les femmes, ou des problèmes ORL (oto-rhino-laryngologie). D'ailleurs, mon dentiste recommande toujours à ses patients souffrant de muguet – une candidose buccale – d'arrêter le sucre.
Mon palais a changé, mon goût a changé

Et au niveau psychologique ?

Même si je n'ai jamais eu beaucoup de sautes d'humeur, je me sens plus stable qu'auparavant. C'est normal, si votre glycémie fait le yoyo, quand elle est trop basse vous vous sentez fatigué, excédé. Dans ce cas, votre résistance au stress, au bruit s'abaisse. Donc vos réactions sont un peu plus marquées. Enfin, mon palais a changé, mon goût a changé. Aujourd'hui, quand je mange du sucré, je trouve la première bouchée délicieuse, mais je n'ai pas envie d'une autre.
* Zéro sucre, éditions Les Arènes (publié en mai 2016).

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/zero-sucre-un-joli-teint-moins-de-sinusites-et-une-peche-d-enfer-23-10-2017-2166618_57.php


Une autre plainte contre R Kelly, une femme affirme que le chanteur lui a donné une MST et l'a soignée pour son "culte du sexe"


Un nouveau documentaire de la BBC en plusieurs parties sur le chanteur intitulé 'R. Kelly: Sex, Girls & Videotapes 'a des entretiens approfondis avec certaines de ses présumées victimes.

Le chanteur-compositeur R & B R. Kelly a été confronté à de nouvelles allégations de harcèlement sexuel. Cela a ajouté à la liste des autres femmes qui se sont présentées en affirmant qu'il les a harcelées sexuellement, mais celui-ci a une légère torsion.

Le tueur à gages «Je crois que je peux voler» a été accusé par une femme au Texas de lui avoir donné une maladie sexuellement transmissible (MST) alors qu'ils étaient dans une relation de huit mois ensemble.

Le Washington Post a rapporté que la femme avait 19 ans lorsque la relation a commencé.
Le département de police de Dallas a déclaré que la femme a déposé une plainte auprès d'eux la semaine dernière et est actuellement en train de mettre en place une plainte civile contre le chanteur.
Le chanteur a nié toutes les revendications par l'intermédiaire de son représentant. Le représentant de R. Kelly a déclaré à la publication que l'auteur-compositeur-interprète «nie catégoriquement toutes les allégations et allégations» liées à la nouvelle plainte.

Lee Merritt, l'avocat de la femme, a publié une déclaration, affirmant que la femme a rencontré le chanteur en Juin 2017 et que leur relation a pris fin en Février 2018.

La femme a allégué que Kelly l'avait infectée d'une MST à Dallas en décembre.

Selon la déclaration qui a été acquise par le Washington Post, Kelly était à Dallas au moment où la femme a déclaré qu'elle avait la MST. Il était là au Music Hall de Fair Park pour un concert
L'avocate de la femme a également affirmé qu'elle avait été victime de certaines autres formes d'inconduite criminelle de la part du chanteur, notamment «la contrainte illégale et la fourniture d'alcool et de drogues illicites à un mineur».

La déclaration fait etat : "Ces infractions se sont produites pendant que notre client était en train de se préparer à rejoindre le culte du sexe de Kelly." Kelly avait, selon la déclaration de l'avocat, introduit la femme à la secte alors qu'ils étaient encore dans une relation
En mars, l'une des ex-copines de Kelly avait parlé du traitement réservé par le chanteur aux jeunes filles qu'il aurait conservées chez lui. Elle a également allégué que le toilettage est arrivé pour que les filles deviennent ses «animaux de compagnie».

Kitti Jones, 34 ans, a longuement parlé des relations de Kelly avec les femmes.
Toutes ces affirmations surprenantes ont été enregistrées sur le nouveau documentaire multi-parties de la BBC - R. Kelly: Sex, Girls & Videotapes.

La femme a raconté comment Kelly a appelé les filles qu'il "élève" comme "animaux de compagnie". Elle a également parlé de la façon dont elle a été présentée à l'un de ces «animaux de compagnie» lorsqu'elle a emménagé avec le chanteur dans sa maison de Chicago en 2013.



samedi 24 novembre 2012

MIAOU – L’homme-félin retrouvé mort

Brother HL-2270DW Laser Printer (Google Affiliate Ad)

Dennis Avner, plus connu sous le nom de l'homme-félin, ou de "Stalking Cat", a été retrouvé mort dans sa maison de Topoha, dans le Nevada, le 5 novembre, rapporte le New York Daily News. La cause du décès n'a pas encore été officialisée, mais selon certaines sources, Dennis Avner pourrait s'être suicidé.
Ses nombreux tatouages et piercings, ajoutés à sa centaine d'opérations de chirurgie esthétique, ont fait de lui le recordman des modifications corporelles. Cet ancien vétéran de la Navy, 54 ans, avait eu une révélation quand un chef indien Huron lui avait conseillé de suivre "la voie du tigre."
Selon Metro, "la majeure partie de son corps avait été transformée par Steve Haworth, pionnier des modifications corporelles. Ce dernier avait reconstruit ses lèvres, ses dents, ses oreilles, et son visage afin que Dennis Avner ressemblât à un félin".
L'homme a en effet subi des chirurgies des oreilles, de la lèvre supérieure et des joues, il s'était fait aplatir le nez, avait coupé ses lobes d'oreille, puis avait subi une implantation de silicone dans le front. Dennis Avner avait été jusqu'à se faire greffer des crocs. Toutes ces chirurgies lui auraient coûté la modique somme de 150 000 euros.
Pour Shannon Larrat, blogueur et ami de l'homme-tigre, Dennis Avner souhaitait atteindre l'essence spirituelle du monde animal. "Il voulait se transformer en femelle tigre pour explorer les frontières, non seulement des espèces, mais aussi des genres."
"Dennis était une personne merveilleuse à la personnalité très complexe. Il était parfois troublé mais ne laissait personne indifférent", poursuit le blogueur, dont le site publie de nombreuses photos de personnes ayant subi une transformation physique.

Le Monde

mardi 6 juillet 2010

La Voiture volante arrive !

La Terrafugia Transition bonne pour le service

"Et dire qu’on nous promettait des voitures volantes !" La complainte favorite des nostalgiques de l’avenir (qui n’est plus ce qu’il était) serait-elle obsolète ? Pas encore tout à fait, mais ça vient. Terrafugia (les latinistes distingués traduiront) et sa bande de grosses têtes sortis du MIT avec quelques MBA pour le côté business de l’affaire ont bien avancé depuis la création de l’entreprise en 2006. Non seulement la Transition vole, et roule, mais elle vient d’obtenir l’agrément de la FAA, sésame indispensable pour son utilisation.

La dernière fois que le blog auto s’était intéressé à la Terrafugia Transition, c’était avec une bonne dose d’incrédulité. Il faut dire que l’histoire de la voiture volante est parsemée d’efforts plus ou moins sérieux mais toujours sans succès, le plus connu étant la Skycar de l’obstiné Moller qui est finalement tombé en panne de financement et dont le prototype a atterri sur ce cimetière des illusions perdues qu’est Ebay.

La Terrafugia Transition va très bien, merci pour elle. Après s’être envolée et avoir effectué de nombreux tests, elle vient donc d’obtenir l’homologation de la Federal Aviation Administration aux Etats-Unis en catégorie LSA qui correspond aux petits avions de tourisme. Elle a bénéficié d’une dérogation pour un petit dépassement de poids réglementaire dû à sa condition d’automobile.

La Transition, une fois ses ailes repliées (une opération automatique de 30 secondes), devient une traction avant capable d’atteindre 105 km/h à une très raisonnable consommation de 8 litres aux 100 km tandis qu’une fois en l’air elle atteint 185 km/h avec une autonomie de 740 km. Pour faire la transition entre le sol et l’air, la Transition a besoin de 760 mètres de piste, ou de ligne droite si vous êtes poursuivi par les forces de l’ordre/les tueurs à la solde du méchant (rayez la mention inutile).




Séduit ? Les carnets de commandes sont ouverts, et la première Terrafugia Transition sera livrée à son propriétaire en 2011. Le futur n’est plus très loin.




Source : Terrafugia via Inside Line
loading...
loading...